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L’objectif premier que nous nous sommes fixé était de porter la voix de musiciens, afin qu’ils soient entendus. Dans un second temps, nous voulions oeuvrer pour la professionnalisation de ces projets musicaux. 

 

 

Notre souhait de soutenir les jeunes musiciens s’est traduit par l’idée de réaliser une compilation numérique, qui serait diffusée sur un label français. Nous avions prévu de mener notre projet en trois étapes. Dans un premier temps, l'objectif était d'ouvrir un appel à candidature pour les musiciens qui souhaitaient figurer sur notre compilation. Dans un sens, il s'agissait de faire l’état des lieux de la nouvelle génération musicale francophone. Ensuite, une fois cet appel clos, nous avions prévu de choisir dix artistes qui intégreraient la playlist. Pour chacun d'entre eux, l'idée était de réaliser une publication-portrait sur notre compte Instagram. Enfin, l'objectif final était la publication de la compilation en fin d'année universitaire.

 

 

Pourquoi  avoir  choisi  de  réaliser  une  compilation  au  format  numérique ?

 

Nous nous sommes rapidement tournées vers un projet entièrement numérique. En effet, celui-ci à bouleversé l'industrie musicale, et plus particulièrement nos façons de "consommer" la musique. Dans le modèle traditionnel, la distribution se faisait uniquement sous forme physique. Les amateurs de musique devaient alors obligatoirement acheter un vinyl, ou un CD et posséder un appareil capable de le lire. C'était une activité coûteuse et contrôlée par ce que nous appelons les majors. Grâce à des plateformes comme Soundcloud, Bandcamp, ou encore Youtube, le numérique a contribué à la démocratisation de la distribution musicale. Chaque individu peut maintenant s'abonner à une plateforme pour pouvoir écouter de la musique n'importe où, n'importe quand et surtout avoir accès à un catalogue d'albums illimité. 

 

Nous avons appris qu'en 2018, la musique dématérialisée représentait 57% des revenus de l’industrie de la musique en France, selon le rapport annuel du SNEP (syndicat national de l’édition phonographique). Pour la première fois, elle a dépassé les ventes physiques.

 

Il était évident pour nous qu'une compilation numérique était plus judicieuse qu'une compilation en CD au vu de notre public ciblé. Cela était à la fois un gain de temps et d'argent, mais aussi l'assurance d'une diffusion simplifiée.

1 - Présentation  du  projet 

l'ORIGINE  du  projet 

 

Jeune veut pas se taire à germé en Janvier 2019, à l'IUT de Tours. 

Nos  partenaires

 

Nous nous somme rapprochées de deux structures que nous connaissions déja. D'abord, la Souterraine, qui nous permettra d'être l'hébergeur de notre compilation.

 

Ensuite, AGAMA Poitiers, qui nous assure un relais au sein du réseau que l'association possède depuis sa création. 

(Extrait de notre interview à Radio Béton)