Lise
Pour ma part, ce projet m'a semblé assez familier. En effet, je connaissais les interlocuteurs AGAMA Poitiers et La Souterraine depuis le lycée. S'ils font bien parti de mon réseau professionnel désormais, notre lien était d'abord amical. Nous n’avons pas forcément cherché à trouver d'autres partenaires potentiels. De ce fait, je n'ai pas tant l'impression d'avoir été en position “professionnelle” et ni avoir mobilisé au maximum mes connaissances et compétences acquises durant mes deux années de DUT pour ce projet, ce que je trouve un peu dommage et frustrant. J'ai cependant apprécié réaliser de petites choses, comme créer la pochette de la compilation, et être interviewée chez Radio Béton.
Au départ, nous avions pensé à un projet plutôt ambitieux, qui m'effrayait presque. Je pense que cette angoisse est restée malgré le réajustement à la baisse de nos objectifs par la suite. D'autant plus que mener un projet de A à Z à deux était un défi. D'un côté, mes échanges avec Clélia étaient assez binaires, car nous sommes plutôt sur la même longueur d'onde alors nous nous comprenions rapidement. Il n'y a jamais eu de tension entre nous, et ce travail d'équipe était agréable. D'un autre côté, il était difficile de rester toujours motivées toutes les deux. Les heures de cours dédiées aux projets tuteurés m'ont beaucoup rassurée. Une fois replongée dans notre projet, ma motivation remontait en flèche.
Au final, l'essence de Jeune veut pas se taire, c'est-à-dire découvrir de nouveaux artistes et les accompagner m'a beaucoup plu. C'est d'ailleurs pour cela que je compte, encore plus que jamais, m'orienter vers des structures de booking, des boîtes de productions ou d'attachés de presse à l'avenir. Désormais, je pense être prête à prendre plus de risques, et oser accomplir de plus grandes choses !